Tout sur RSW

e-santewallonie, l'institut wallon de la formation des prestataires de soins à l'e-santé, sensibilise, par le biais d'un large dossier, les différents prestataires de soins à l'importance du partage des données de santé. L'institut fait partie des formateurs visés par l'Inami. 25% des moyens octroyés par l'Inami devront être consacrés à l'échange des données.

En 2021, 15 ans après son lancement, près de 2 Wallons sur 3 - 64% - étaient inscrits au Réseau Santé Wallon (RSW), la plate-forme sécurisée permettant de soutenir les échanges de données de santé par voie électronique entre tous les professionnels de la santé, le patient et son entourage dans le respect de la déontologie médicale et de la vie privée des patients, a indiqué la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale, mardi, en commission du parlement régional.

Cela fait une bonne décennie que l'on discute du projet Vidis. Mais on ne le voit toujours pas poindre le bout de son nez. En tout cas pas au niveau de collaboration qui est attendu entre tous les prestataires de soins. Néanmoins, les choses bougent côté pharmaciens. Ils proposeront bientôt leur schéma pharmacien, accessible via le Réseau santé wallon (RSW).

Le Réseau santé wallon (RSW) continue sa progression, tant en termes de volume de documents partagés que sur le plan du nombre d'usagers. Ce sont désormais plus de 100 millions de documents qui sont disponibles par son intermédiaire. Et d'ici la fin de l'année, 60% de la population wallonne sera inscrite au RSW. "C'est le signe que les patients ont compris tout l'intérêt d'un partage accru, sécurisé, des données de santé", se félicite le RSW.

Le Réseau santé wallon (RSW) continue sa progression, tant en termes de volume de documents partagés que sur le plan du nombre d'usagers. Ce sont désormais plus de 100 millions de documents qui sont disponibles par son intermédiaire. Et d'ici la fin de l'année, 60% de la population wallonne sera inscrite au RSW. " C'est le signe que les patients ont compris tout l'intérêt d'un partage accru, sécurisé, des données de santé ", se félicite le RSW.

L'annonce dans les médias, le vendredi 8 octobre dernier, que des hôpitaux revendaient leurs données à une firme commerciale privée a suscité de nombreuses réactions, dont celles des patients et de leurs représentants. En Wallonie, d'aucuns sont inquiets que s'installe une perte de confiance envers le Réseau santé wallon (RSW), où plus d'un Wallon sur quatre est inscrit. Car si le RSW gère le flux et la sécurité des échanges de données patients dans le sud du pays, il ne contrôle pas ce que les hôpitaux wallons font de leurs données, dont ils sont seuls responsables.

Depuis le 26 avril, le Réseau Santé Wallon (RSW) est accessible via tablettes et smartphones aux patients et professionnels de la santé. Il faudra encore quelques semaines pour que la lecture sur "mobile" soit conviviale.

"5.040.750 Belges ont donné leur consentement à l'échange électronique de leurs données médicales électroniques au 23 janvier 2017". Cette annonce enthousiaste faite par Thibault Duvillier (administrateur général adjoint de la Plateforme eHealth) lors du symposium du GBS consacré à l'e-santé cache une réalité plus complexe. La manière dont ce consentement éclairé est obtenu n'est pas toujours respectueuse de l'autonomie et des convictions des patients.

L'irruption d'eHealth dans la pratique médicale a provoqué davantage d'inquiétude que d'enthousiasme. Au contraire de nombreux métiers où l'ordinateur s'est imposé de longue date, les médecins ont sauvegardé jusqu'ici la possibilité de gérer leurs données, prescriptions, certificats et autres attestations de soins sur support papier s'ils le souhaitaient.

Le comité de l'assurance de l'Inami examinera ce lundi une série de propositions de refinancement de la médecine générale du ministre Vandenbroucke pour un montant total de 55 millions d'euros tenant compte d'une partie du refinancement de la psychologie de 1ère ligne qui est censée collaborer au sein des cabinets des médecins généralistes... Mais il s'agit en réalité d'une série de promesses contenues dans l'accord médico-mut 2024-2025. L'Absym n'hésite pas à les qualifier de "poudre aux yeux" (lire encadré).