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Dans une étude en double aveugle, 5.110 participants (âgés de 50 à 84 ans) provenant de pratiques privées ou de pratiques de groupes dans l'état d'Auckland aux Etats-Unis ont été randomisés entre avril 2011 et novembre 2012 pour recevoir de la vitamine D3 (n = 2558) ou un placebo (n = 2552). La vitamine D3 par voie orale a été donnée à une dose initiale de 200 000 UI en bolus suivie par des doses mensuelles de 100 000 UI, pendant une période médiane de 3,3 ans (fourchette 2,5-4,2 ans). La médication a été arrêtée en Juillet 2015, et le suivi en Décembre 2015. Le critère de jugement principal était le nombre des tumeurs malignes primaires invasives ou in situ (à l'exclusion des cancers de la peau non mélanique).Des cancers sont survenus chez 165 participants (6,5%) dans le groupe vitamine D contre 163 (6,4%) dans le groupe placebo (rapport de risque [HR] = 1,01, P = 0,95). Les résultats étaient similaires chez les hommes (HR = 0,96, IC à 95% = 0,74-1,25) et chez les femmes (HR = 1,09, IC à 95% = 0,75-1,59) dans les 2 groupes.En conclusion, aucune réduction du risque n'a été observée chez l'homme ou chez la femme.Scragg R et al. Monthly High-Dose Vitamin D Supplementation and Cancer Risk. A Post Hoc Analysis of the Vitamin D Assessment Randomized Clinical Trial. JAMA Oncol. Published online July 19, 2018.doi:10.1001/jamaoncol.2018.2178