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C'est que cette nouvelle voie - le terme de 'nouvelle discipline' pourrait même être envisagé - au sein des options thérapeutiques en oncologie a provoqué en quelques années un véritable raz-de-marée dans lequel se retrouvent emportés tous les acteurs impliqués dans la spécialité : aussi bien les chercheurs, les médecins - oncologues ou autres - que les patients et leur entourage sont atteints par l'enthousiasme suscité par la perspective de pouvoir développer à terme un traitement permettant, dans un certain nombre de cas, de stabiliser la maladie, mais parfois aussi de la faire régresser, voire de guérir le patient de son cancer. La route sera longue, certes, mais elle a le mérite d'avoir été ouverte.L'industrie pharmaceutique - à laquelle il faut tirer un grand coup de chapeau pour avoir cru dans ces nouveaux concepts et investi dans cette voie de recherche - est, elle aussi, en pleine effervescence et on ne compte plus les associations avec des entreprises de biopharma, les synergies entre les grands groupes et autres rachats de licences. L'enjeu financier est, évidemment, gigantesque, mais on peut espérer que ce sera essentiellement le patient qui sortira comme grand gagnant de ces différentes manoeuvres.