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Suite aux résultats favorables observés dans le passé dans des études japonaises - et confirmés en 2011 par une étude néerlandaise portant sur 99 résections effectuées dans le cadre d'un cholangiocarcinome proximal (tumeur de Klatskin) au centre médical académique d'Amsterdam -, les chirurgiens néerlandais ont actuellement tendance à opter pour une résection hépatique relativement étendue. La résection complète du hile du foie et des voies biliaires extrahépatiques (en une seule intervention), combinée à une résection (partielle) étendue du foie (+ ablation des segments centraux 1 et 4) accroît le nombre d'exérèses R0 réussies et débouche clairement sur une amélioration de la survie (1). D'après une analyse récente chez les patients de l'AMC (2003-2009), la survie à 5 ans atteindrait même 45 %. La réalisation d'une exérèse radicale (R0) à la microscopie constitue le principal facteur pronostique de la survie après résection d'un carcinome des voies biliaires (voir encadré). Préparation préopératoire D'après le Pr Thomas van Gulik (AMC, Amsterdam), il conviendra de préférence de réaliser un drainage des voies biliaires avant de procéder à une résection partielle du foie chez un patient atteint d'un carcinome de la vésicule ou des voies biliaires. Chez ces sujets, le chirurgien s'efforcera de préserver un volume hépatique résiduel minimal de 40 % ; en-dessous de ce seuil (p. ex. volume résiduel de 30 %), il sera presque toujours indiqué de réaliser avant l'opération une embolisation de la veine porte controlatérale. Références