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L'étude en question a utilisé une nouvelle analyse d'ADN (l' 'Oncoarray') pour comparer plus d'un demi-million de changements à une seule lettre dans le code ADN chez près de 80 000 hommes atteints d'un cancer de la prostate et chez plus de 61 000 hommes sans affection prostatique.Les chercheurs ont identifié 63 nouvelles variantes de l'ADN qui, une fois héritées, augmentent le risque de développer un cancer de la prostate chez l'homme. Chacune individuellement n'avait qu'un faible effet sur ce risque, mais l'effet combiné de l'héritage de plusieurs variantes pouvait être très important.Le pourcentage des hommes les plus à risque étaient 5,7 fois plus susceptibles que la population générale de développer un cancer de la prostate, ce qui portait le risque absolu d'environ 1 sur 11 à 1 sur 2. Les 10% des hommes le plus à risque sont 2,7 fois plus susceptibles de développer la maladie que la population générale, ce qui correspond à un risque de près d'un sur quatre.Beaucoup des nouvelles variantes génétiques ont été trouvées dans la région des gènes impliqués dans la communication entre les cellules du système immunitaire et les autres cellules du corps.Schumacher FR et al. Association analyses of more than 140,000 men identify 63 new prostate cancer susceptibility loci. Nature Genetics (2018). Published online 11 June 2018.https://www.nature.com/articles/s41588-018-0142-8