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Cette constatation résulte d'une analyse des données concernant 1.241 hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate et traités par prostatectomie radicale, qui ont participé à deux études aux Etats-Unis. Le but était d'évaluer l'association entre le CaSR et la mortalité liée au cancer ou le développement d'une maladie métastatique. Une surexpression de CaSR est associée à un risque multiplié par 2,2 de progression vers une forme létale et cette association persiste après ajustement pour des variables cliniques ou anatomopathologiques (BMI au diagnostic, score de Gleason, stade TNM). Dans cette étude, les hommes qui ont une expression élevée de CaSR et une faible expression du récepteur à la vitamine D (VDR) ont un risque 4,5x plus élevé de progression que les hommes avec des taux bas de CaSR et une expression élevée du VDR. Le plus haut risque de progression (7,8x) s'observe chez les hommes qui ont une surexpression de CaSR et une baisse d'activité de la protéine PTEN comparé aux hommes avec un CaSR faible et une activité PTEN normale. L'association entre l'expression de CaSR et la progression vers une forme mortelle n'est pas modifiée par la prise de calcium ou les concentrations circulantes de vitamine D. À confirmer ?Ahearn TU, et al. Calcium sensing receptor tumor expression and lethal prostate cancer progression - J Clin Endocrinol Metab. 2016 Apr 26:jc20161082. [Epub ahead of print] DOI: http://dx.doi.org/10.1210/jc.2016-1082