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L'étude comprenait deux groupes de femmes recrutées dans des sites situés en République tchèque, en Allemagne, en Italie, en Norvège et au Royaume-Uni entre janvier 2016 et juillet 2018. Le premier était un groupe de cancers de l'ovaire (n = 360) composé de femmes avec un cancer épithélial de l'ovaire (n = 176) et des contrôles (n = 184), incluant à la fois des témoins sains (n = 115) et des femmes présentant des affections gynécologiques bénignes (n = 69). Le second était un groupe BRCA (n = 220) composé de femmes portant une mutation de lignée germinale BRCA1 mais sans cancer de l'ovaire (n = 109) et des témoins (n = 111) de type sauvage pour BRCA1 et BRCA2., incluant les témoins sains (n = 97) et des femmes présentant des affections gynécologiques bénignes (n = 14). Les échantillons cervico-vaginaux de toutes les participantes ont été classés selon que les lactobacillus représentaient ≥ 50% des espèces du microbiote cervico-vaginaux (type communautaire L) ou <50% des espèces du microbiote (type communautaire O).Dans la série de cancers de l'ovaire, les femmes de ≥ 50 ans avaient une prévalence plus élevée de microbiote de type O que celles de moins de 50 ans.Dans la série BRCA, les femmes avec une mutation de BRCA1 âgées de moins de 50 ans étaient plus susceptibles d'avoir un microbiote de type O que les témoins du même âge après ajustement en fonction du nombre de grossesses.Dans la série à la fois des cancers de l'ovaire et du gène BRCA, l'âge précoce était associé à un lien plus étroit entre le microbiote de type O et le cancer de l'ovaire ou le statut de mutation de BRCA1.René NR et al : Association between the cervicovaginal microbiome, BRCA1 mutation status, and risk of ovarian cancer: a case-control study. The Lancet Oncology (2019) Published:July 09, 2019. DOI: https://doi.org/10.1016/S1470-2045(19)30340-7; https://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045(19)30340-7/fulltext