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L'étude a inclus 844 patients atteints d'un cancer du poumon et 620 sujets contrôles. Parmi 20 marqueurs évalués, les taux de 4 d'entre eux étaient significativement plus élevés dans le groupe cancer du poumon que dans le groupe contrôle (p < 0,01). Il s'agit de la CRP, du facteur de croissance des hépatocytes (hepatocyte growth factor HGF), de la prolactine et de l'auto-anticorps NY-ESO-1. Ces 4 biomarqueurs étaient indépendants du sexe, de l'âge et du statut de fumeur ou non. Ils l'étaient également du CEA. L'association des 5 marqueurs (les 4 et le CEA) améliore significativement le diagnostic par rapport à chaque marqueur isolé (AUC -Area Under the Curve) 0,913, intervalle de confiance à 95 % [IC95 %] 0,992-0,931, sensitivité 81,9 % spécificité 83,7 %). Enfin, chez 80 patients présentant des nodules pulmonaires au scanner, le dosage des 4 marqueurs était prédictif du diagnostic final de cancer du poumon confirmé en anatomopathologie avec une sensibilité de 86,96 % et une spécificité de 98,25 %.Ma S et al. Multiplexed Serum Biomarkers for the Detection of Lung cancerEBioMedicine, 2016 ; 11 : 216-218. Doi.org /10.1016/j.ebiom.2016.08.018