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A côté de sujets incontournables comme les tumeurs du tractus digestif et les carcinomes mammaires, le programme de cette année s'est également arrêté sur les complications neurologiques des traitements oncologiques et les évolutions récentes dans la prise en charge des cancers de la vésicule biliaire, de l'ovaire et de la prostate. Des recherches bien de chez nous Les recherches de pointe réalisées en Belgique et aux Pays-Bas ont également beaucoup retenu l'attention lors de ces journées d'oncologie 2012, où les représentants de pas moins de quatre centres académiques étaient venus présenter de nouveaux résultats. La doctorante Anne-Joy de Graan (Erasmus MC, Rotterdam) a ainsi découvert que le tabagisme exerce un effet protecteur durable sur la moelle osseuse (toxicité hématologique réduite) au cours d'une thérapie par taxanes. Le Dr Maureen Aarts (MUMC, Maastricht) a pu établir que l'administration continue de G-CSF à des fins prophylactiques aux cours de la chimiothérapie (en vue de réduire le risque de neutropénie fébrile) était plus efficace mais aussi plus chère qu'une administration restreinte, limitée aux deux premières séances. Les recherches du Dr de Gruijl (VUmc, Amsterdam) se sont intéressées à la valeur prédictive des biomarqueurs susceptibles de déterminer quels patients atteints d'un cancer de la prostate métastasé résistant à la castration répondront positivement à une immunothérapie (ipilimumab). Enfin, notre compatriote Charles Van Praet (Urologie, UZ Gent) espère parvenir à démontrer que l'amplification du récepteur des androgènes peut, dans ce même type de tumeurs, faire office de biomarqueur prédictif de la réponse à l'acétate d'abiratérone.