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Les auteurs de l'article ont réalisé une étude rétrospective dans laquelle ils ont inclus 195 patients avec un mélanome métastatique traités par immunothérapie (interleukine-2, agents ciblant les voies de signalisation CTL-4 et/ou PD-L1) entre 2000 et 2015. Chez ces patients, ils ont trouvé que 32% prenaient un β-bloquant (N = 62), dont 45 recevaient des bêtabloquants sélectifs des récepteurs β1 et 17 des bêtabloquants non-sélectifs.Au final, l'analyse n'a montré aucune différence de survie globale entre les patients qui prenaient des bêtabloquants sélectifs des récepteurs β1 et ceux qui n'avaient pas de bêtabloquants. En revanche, 5 ans après l'immunothérapie, environ 70% des patients recevant des bêtabloquants non-sélectifs étaient toujours en vie, contre environ 25% de ceux qui prenaient des bêtabloquants sélectifs β1 (n=45) ou aucun bêtabloquant (n=133).Kokolus KM et al. Beta blocker use correlates with better overall survival in metastatic melanoma patients and improves the efficacy of immunotherapies in mice. OncoImmunology 2018. Published online: 21 Dec 2017. https://doi.org/10.1080/2162402X.2017.1405205 http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/2162402X.2017.1405205?journalCode=koni20&