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Pour en savoir plus des chercheurs ont entrepris une étude prospective. 92% des sujets ont été traités par anastrozole, les autres par létrozole et exemestane. Au cours des 6 mois de suivi, 54% des femmes ont vu apparaître ou s'accentuer des douleurs musculo-squelettiques, principalement des mains et poignets (66%), pieds et chevilles (32%). Le délai d'apparition de ces douleurs était de 2 à 18 semaines, dans 75 % des cas dans les 8 premières semaines de traitement. Deux sujets (3,8 %) ont alors stoppé l'anti-aromatase. Sur le plan anatomique, cliniquement et souvent en IRM, les douleurs étaient associées dans 46 % des cas à une ténosynovite mais jamais à une pathologie auto-immune. (référence : Singer O et al. Arthritis and Rheumatism. 2012;64:1910)