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L'essai MONALEESA2 a randomisé 668 femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein métastatique HR+/HER- pour recevoir en première intention soit le traitement adjuvant conventionnel (létrozole 2,5 mg/j en continu) + placébo, soit la combinaison ribociblib (300 mg/j x 3 semaines d'affilée, pause d'une semaine, reprise) + létrozole (2,5 mg/j en continu). Le critère de jugement primaire était la survie sans progression.Les données présentées à l'ESMO 2016 et publiées simultanément dans le NEJM sont celles d'une analyse intermédiaire à l'issue de 243 événements. Un gain de 44% sur la survie sans progression est retrouvé dans tous les sous-groupes. Après un suivi médian de 15,3 mois, le ribociclib était associé à une amélioration de la survie sans progression avec un hasard ratio of 0,556 (P = 3.29 x 10-6). La médiane de survie sans progression était de 14,7 mois dans le bras placebo et elle n'a pas encore été atteinte dans l'autre groupe sous ribociclib au stade de l'analyse intermédiaire. Le taux de réponse globale des patients avec une pathologie mesurable à l'entrée dans l'étude était de 52,7% avec le ribociclib versus 37,1% avec le placebo. La tumeur avait été évaluée toutes les 8 semaines pendant 18 mois, puis toutes les 12 semaines.Hortobagyi GNet al. : Ribociclib as First-Line Therapy for HR-Positive, Advanced Breast Cancer N Engl J Med. October 8, 2016 DOI: 10.1056/NEJMoa1609709