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Les femmes participant à l'étude étaient âgées de 55 à 74 ans ; 880 avaient développé un carcinome canalaire infiltrant, 1.027 un carcinome lobulaire invasif, et 856 servaient de contrôles. Chez les consommatrices à long terme d'inhibiteurs calciques un risque accru a été observé à la fois pour le carcinome canalaire infiltrant (odds ratio [OR] = 2,4, intervalle de confiance à 95% [IC] = 1,2-4,9, p = .04 pour la tendance) et le carcinome lobulaire invasif (OR = 2.6, 95 % IC = 1,3-5,3, p = .01 pour la tendance). La relation n'a pas varié sensiblement selon le statut des récepteurs d'oestrogènes ou le type de bloqueur des canaux calciques (courte durée d'action vs longue durée d'action, dihydropyridines vs nondihydropyridines).