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L'étude a suivi les 'réseaux' sociaux de 102 adolescents et jeunes adultes âgés de 18 à 30 ans ayant survécu à un cancer et un groupe similaire de 102 jeunes adultes sans antécédents de cancer. Les participants ont été recrutés à partir d'une enquête réalisée sur Internet; chacun des participants a donné des informations détaillées sur leurs liens sociaux concernant jusqu'à 25 amis et parents. Les survivants avaient entre 15 et 30 ans lorsque leur cancer a été diagnostiqué. Ce diagnostic remontait à au moins 5 ans avant l'arrêt du traitement.Comparés aux jeunes adultes du groupe non-cancéreux, l'étude a montré que les survivants d'un cancer avaient davantage de ressources sociales disponibles pour un soutien émotionnel et pratique, ainsi que pour bénéficier de conseils quant à leur poids et leur activité physique.Les survivants d'un lymphome se sont classés au premier rang, suivis des survivants d'une leucémie et des tumeurs solides. Les survivants des tumeurs du système nerveux central avaient par contre les réseaux sociaux les plus faibles, même plus faibles que leurs pairs non cancéreux.Un indice d'un réseau social supérieur était associé à de meilleures capacités d'adaptation, en ce compris moins de déni, un comportement moins destructeur et une meilleure planification de l'avenir.Huang I-C et al. Development of the functional social network index for adolescent and young adult cancer survivors. Cancer 2018. First published: 8 March 2018. https://doi.org/10.1002/cncr.31278. https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/cncr.31278