Une équipe internationale de scientifiques a montré que les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire traitées avec un anticorps associé à une chimiothérapie vivent plus longtemps qu'après un traitement par chimiothérapie conventionnelle, a annoncé jeudi l'UZ Leuven, qui a piloté l'étude.
Un homme sur dix se verra diagnostiquer un jour un cancer de la prostate et 3% des hommes belges décéderont de cette maladie. Pourtant, la plupart des carcinomes de la prostate passent inaperçus. Les études d'autopsie nous apprennent que 60% des hommes de plus de 80 ans meurent avec un cancer de la prostate, et non du cancer de la prostate. Dans les méthodes actuelles de diagnostic, de dépistage et de traitement, les notions de 'minimal invasif', de 'primum non nocere' et de soins centrés sur le patient sont à l'avant-plan.
Le mois d'octobre dernier a été propice à la sensibilisation du dépistage avec, notamment, la campagne Think Pink pour le cancer du sein. Chaque année, les parlementaires wallons saisissent l'occasion pour faire le point du dépistage au sud du pays. L'objectif est clair: augmenter la participation aux dépistages organisés.
"De tous les cancers, les quatre grands tueurs, en nombre absolu de décès annuels, sont les cancers bronchopulmonaires, les cancers colorectaux, les cancers de la prostate chez l'homme et les cancers du sein chez la femme", explique le Dr Jean-Benoît Burrion, directeur médical de Bruprev asbl et chef de la Clinique de dépistage de l'Institut Jules Bordet/HUB.
"La Flandre a mis en place des tests de dépistage du cancer du sein, du col de l'utérus et du côlon. Elle applique de ce fait les recommandations européennes. Le screening répond à toutes les normes imposées et est donc d'une grande qualité."
L'année dernière, la Commission européenne a actualisé ses recommandations en matière de dépistage du cancer. Début décembre 2022, les ministres des États membres (le Conseil de l'UE) ont approuvé la proposition. En quoi consistent ces recommandations et quelle est leur importance au niveau européen pour le dépistage du cancer dans les États membres?
Le sentiment d'injustice ou Perceived injustice (PI) semble jouer un rôle important dans le ressenti des personnes souffrant de douleurs chroniques. Le groupe de recherche Pain in motion (VUB) avait déjà démontré ce phénomène chez des survivantes du cancer du sein (BCS) souffrant de douleurs chroniques et de PI. Le Professeur Jo Nijs (UZ Brussel ; Pain in motion, VUB) et la chercheuse doctorante Eva Roose (VUB - UHasselt) étudient actuellement les effets d'une éducation neuroscientifique spécifique à la douleur, combinée à un entretien motivationnel, sur le niveau de la douleur, la qualité de vie ainsi que l'utilisation d'opioïdes dans ce groupe.
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