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L'asthme serait aussi un facteur de risque d'obésité, selon une étude californienne. En cause les traitements et une forte sédentarité due aux problèmes respiratoires. Les enfants asthmatiques seraient 51% plus susceptibles de devenir en surpoids. En revanche, l'utilisation de médicaments contre les crises d'asthme semble réduire ce risque de 43%. (2)Deux autres recherches ont porté sur le phénomène du fat shaming qui consiste à humilier les personnes en surpoids pour leur faire prendre conscience qu'il faut maigrir. La première suggère que les parents qui ont une vision déformée du poids de leurs enfants favoriseraient des comportements alimentaires à risque. En effet, leur progéniture va avoir tendance à vouloir perdre du poids et finalement en gagner. (3) La seconde montre que cette pratique de plus en plus courante, notamment sur les réseaux sociaux, multiplie par trois le risque de développer un syndrome métabolique, et par six celui d'avoir un taux de triglycérides trop important, ce qui favorise l'apparition de maladies cardiovasculaires. (4)Enfin, une étude française montre que dès l'âge de deux ans, le temps passé à regarder la télévision influence le poids de l'enfant quelques années plus tard. (5)(références : (1) International Journal of Epidemiology, 10 janvier 2017, doi : 10.1093/ije/dyw337,(2) American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, 19 janvier 2017, doi : 10.1164/rccm.201608-1691,(3) Psychological Science, 13 janvier 2017, doi : 10.1177/0956797616682027,(4) Obesity, 26 janvier 2017, Doi : 10.1002/oby.21716,(5) International Journal of Obesity, 16 août 2016, doi : 10.1038/ijo.2016.138)