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Des chercheurs britanniques ont peut-être trouvé la solution. Leur astuce a été d'utiliser des érythroblastes, cellules précurseurs des globules rouges. Ils ont réussi à les stabiliser afin de créer une lignée de cellules érythroïdes immortalisées qui peuvent ensuite être cultivées à l'infini, donc à grande échelle, avant d'être différenciées en globules rouges matures.Ces cellules obtenues en laboratoire ont été comparées à des cellules "naturelles" prélevées dans le corps humain, sans qu'aucun critère n'ait permis de les différencier. Par ailleurs, alors que d'autres lignées ont été générées avec succès, le procédé biologique a été qualifié de "fiable et reproductible" par les scientifiques qui l'ont développé.Reste à franchir l'étape des essais médicaux chez l'Homme pour valider l'utilité thérapeutique des globules rouges ainsi produits. Le premier est prévu fin 2017. Si ces essais sont concluants, il s'agirait d'une source sûre de transfusion pour les personnes ayant des groupes sanguins rares et dans les régions du monde où les approvisionnements en sang sont insuffisants. En outre, cela réduirait le risque de transmission de maladies infectieuses. En attendant, les besoins en dons sanguins restent toujours aussi importants...(référence : Nature Communications, 14 mars 2017, doi : 10.1038/ncomms14750)