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Pour évaluer cet effet thérapeutique, un total de 75 patients avait été randomisé en trois groupes. Les patients du premier groupe devaient avoir des relations sexuelles au moins trois à quatre fois par semaine. Dans le deuxièmes groupe, les patients étaient traités avec de la tamsulosine 0.4 mg/j, tandis que le troisième groupe, considéré comme contrôle, recevait uniquement un traitement médical standard. Le taux d'expulsion des calculs était évalué après deux et quatre semaines.Des différences très significatives La taille moyenne des calculs était de 4.7 ± 0.8 mm chez les patients du premier groupe, de 5 ± 1 mm dans le groupe 2 et de 4.9 ± 0.8 mm dans le groupe 3. Ces différences de taille n'étaient pas considérées comme significatives. Après deux semaines, 26 des 31 patients (83.9%) du groupe 1, 10 des 21 patients (47.6%) du groupe tamsulosine avaient expulsé leurs calculs. Dans le troisième groupe, par contre, ce n'était le cas seulement pour 8 patients sur 23 (34.8%). La différence entre les groupes d'intervention et le groupe contrôle peut être jugée très significative (p=0.001). La durée moyenne avant l'expulsion des calculs était de 10 ± 5.8 jours, 16.6 ± 8.5 jours et 18 ± 5.5 jours, respectivement dans les trois groupes. La différence entre les deux premiers groupes et le troisième était également très significative pour ce paramètre (p=0.0001).Traitement de premier choix ? Les auteurs concluent que l'on peut conseiller aux patients avec des calculs urétéraux de moins de 6 mm d'avoir de fréquents rapports sexuels pour augmenter la probabilité d'expulsion spontanée. Pour autant qu'ils aient un partenaire sexuel, précise encore l'article.