Tout sur LABA

En dépit de la disponibilité de thérapies biologiques ciblant les IgE, IL-4, IL-13 et IL-5 pour le traitement de l'asthme de type 2 modéré à sévère, une partie des patients continue malgré tout à avoir des exacerbations et une fonction pulmonaire diminuée. L'efficacité et la sécurité de l'itépékimab, un anticorps monoclonal dirigé contre l'IL-33, ont été évaluées dans une étude de phase 2.

Tant les LABA que les LAMA sont recommandés pour le traitement initial des BPCO*. Toutefois, les LABA ne sont pratiquement disponibles que combinés avec un ICS. Les auteurs ont dès lors comparé les LABA + ICS avec les LAMA en tant que traitement initial en pratique quotidienne, en fonction de l'éosinophilie sanguine.

Alors que le traitement classique de la BPCO nécessite la combinaison d'une molécule à action bronchodilatatrice (LABA et/ou LAMA) et d'une substance à action anti-inflammatoire (corticoïdes inhalés), voici que pointe son nez un inhibiteur dual PDE3/PDE4 qui réunit ces deux actions incontournables en une seule molécule administrée, elle aussi, en inhalation.

L'analyse des données Holter des patients inclus dans les études TORNADO 1 et 2 rassure. La combinaison fixe d'un antagoniste muscarinique à longue durée d'action (LAMA) et d'un bêta-2 agoniste à longue durée d'action (LABA) n'augmente pas le risque d'arythmie ni ne modifie la fréquence cardiaque moyenne par rapport à ses monocomposants.

Interviewés dans le cadre de l'étude allemande MISTRAL sur leur approche du patient BPCO en termes de diagnostic, de décision thérapeutique et de collaboration avec le pneumologue, les médecins généralistes se révèlent de bons gestionnaires soucieux de suivre les recommandations les plus actuelles.

Deux études multicentriques, randomisées, en double aveugle, de phase 3, ont évalué l'efficacité et la sécurité du tralokinumab, un anticorps monoclonal contre l'interleukine 13, versus un placebo, dans une population de patients souffrant d'asthme sévère non contrôlé : STRATOS 1 et STRATOS 2.

Chez un patient souffrant de BPCO, un traitement combiné plus intensif par stéroïdes inhalés (ICS) et bêta 2-mimétiques à longue durée d'action (LABA), dès les premiers symptômes d'infection des voies respiratoires hautes, va-t-il favoriser ou empêcher les exacerbations ?

L'étude, publiée simultanément dans le New England Journal of Medecine, a fait grand bruit à Milan et constitue une des rares véritables avancées dans un congrès globalement calme. Le tezepelumab réduit les exacerbations chez les patients présentant un asthme modéré à sévère insuffisamment contrôlé par l'association corticoïdes et LABA inhalés et ce, indépendamment du taux d'éosinophiles. Et c'est ce point qui donne tout son intérêt au tezepelumab car les experts y voient une première opportunité d'élargir le spectre des patients traités que l'asthme soit éosinophilique ou neutrophilique. Une biothérapie à plus large spectre en fait.