Tout sur Etats-Unis

Basée sur l'analyse rétrospective des dossiers médicaux de personnes vivant avec le VIH et suivies dans 24 centres de référence aux USA, l'étude TANDEM montre, qu'en conditions de vie réelle, éviter la toxicité à long terme liée aux trithérapies classiques constitue la principale motivation pour initier une thérapie duale DTG/3TC chez les patients naïfs ou pour le switch chez les patients expérimentés à charge virale indétectable.

Sur base de données issues de la grande cohorte américaine OPERA, une étude, publiée récemment dans la revue Open Forum Infectious Diseases, montre, en conditions de pratique quotidienne, que les personnes présentant une charge virale initiale très élevée sont significativement moins susceptibles de présenter un échec thérapeutique 9 mois après initiation du traitement lorsqu'ils sont traités par dolutégravir par rapport aux patients recevant d'autres molécules recommandées en première intention.

Selon une recherche internationale, le décubitus ventral vigile des patients souffrant d'insuffisance respiratoire hypoxémique due au Covid-19 améliore l'oxygénation et réduit la nécessité d'une intubation ainsi que la mortalité. Ce résultat plaide en faveur d'un tel positionnement de routine pour les patients Covid-19 qui ont besoin d'une assistance avec des canules nasales à haut débit mais non intubés.

Substituer des glucides ou des protéines animales de mauvaise qualité par des glucides ou des protéines végétales de haute qualité lors du repas du soir, voilà la recette pour prendre soin de son coeur et réduire le risque de maladie cardiovasculaire.

De nouvelles données intermédiaires d'un essai de phase 2a évaluant l'innocuité, la tolérance et la pharmacocinétique de l'islatravir administré par voie orale une fois par mois dans le cadre de la PrEP démontrent que cette nouvelle molécule atteint bien, voire dépasse largement, le seuil pharmacocinétique d'efficacité prédéfini pour la PrEP aux deux doses étudiées de 60mg et 120 mg.

Dans le cadre d'une étude internationale menée avec des collègues américains, des chercheurs de la KU Leuven ont identifié 203 gènes importants dans la formation du visage humain dont 53 qui n'avaient pas encore été rapportés. Grâce à cette découverte, il serait envisageable de réparer des malformations crânio-faciales.

En se basant notamment sur les données de géolocalisation de 98 millions d'Américains, une étude a pu identifier les lieux les plus propices aux contaminations par le SARS-CoV-2. Sans surprise, les endroits clos tels que les restaurants, les salles de fitness et les cafés, font partie de ceux qui sont les plus à risque en termes de propagation du coronavirus.

Une étude américaine est venue s'ajouter à un nombre croissant de recherches soulignant les avantages potentiels de la méditation. Les chercheurs constatent que cette pratique est associée à une prévalence significativement plus faible des facteurs de risque et des maladies cardiovasculaires.

Apres l'inclusion récente du 2DR associant dolutégravir + lamivudine dans les recommandations européennes (EACS Guidelines) pour les patients naïfs et les patients expérimentés, une confirmation supplémentaire du bon profil d'efficacité et de tolérance de l'association dolutégravir + 3TC nous vient, cette fois, des Etats-Unis et, plus précisément, de l'actualisation des recommandations pour les traitements antirétroviraux émise, en décembre 2019, par le DHHS, Department of Health and Human Services, le département fédéral américain en charge de la Santé Publique.

Selon une étude internationale, les personnes qui mangent du chocolat noir présentent moins de symptômes dépressions cliniquement significatifs que celles qui n'en consomment pas.

Un travail récent révèle une association entre l'usage prolongé d'IPP et le risque accru de problèmes rénaux (1), un autre signale une interaction entre antacides et pazopanib qui minore les chances de survie de patients cancéreux (2).

Le groupe de travail des services américains de prévention (US Preventive Services Task Force) recommande le dépistage du cancer colorectal (CCR) chez les adultes âgés de 50 à 75 ans, sans accorder de préférence pour une modalité spécifique de dépistage.