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Lorsque la SEP demeure stable de façon prolongée, nombre de patients se posent la question légitime de l'intérêt ou non de poursuivre leur traitement d'autant que, dans la plupart des cas, ce dernier n'est pas exempt d'effets secondaires. Une étude américaine conclut qu'il vaut mieux continuer que stopper le traitement sous peine de voir le handicap progresser à nouveau.

Traiter précocement la SEP dès les premiers symptômes ou dès la découverte d'une lésion est l'une des recommandations cardinales des nouveaux guidelines de l'AAN. Mais pour quels bénéfices concrets ? Réponse avec une étude de cohorte danoise.

NEDA pour 'No Evidence of Disease Activity' est un concept clinique qui rassemble les principaux objectifs thérapeutiques à atteindre pour éviter la progression de la SEP rémittente. Actuellement, l'aspect neurodégénératif de la maladie était évalué par le BVL (Brain Volume Loss), un marqueur de la perte volumique cérébral. Le but de l'étude présentée à l'AAN était d'évaluer si le nouveau marqueur de la neurodégénérescence, les neurofilaments à chaîne légère (NfL), pouvait se substituer au BVL au sein du NEDA-4 sans en réduire la sensibilité voire mieux, en l'améliorant.

Passé la première poussée ou les premiers symptômes de la SEP, le décours de la maladie peut emprunter des chemins les plus variés. Pour un petit groupe de patients, plus rien ne va se passer, aucun symptôme, aucune forme de poussée, pas d'atteinte neurologique, calme plat. Ces formes à très faible répercussion sur le SNC sont appelées bénignes mais nombre d'experts ne croient pas en leur existence. Une étude anglaise, menée sur plus de 30 ans, apporte enfin une réponse.

Les techniques d'imagerie évoluent sans cesse. Benedetta Bodini (Paris, France) a présenté une étude réalisée pour la première fois chez l'homme in vivo et permettant de visualiser une remyélinisation.

Les troubles du sommeil influencent-ils les récidives de sclérose en plaques (SEP), et si oui dans quelle mesure ?