Tout sur Allemagne

Etude hybride, explorant la nouvelle stratégie de traitement antirétroviral à longue durée d'action associant CAB et RPV à la fois sous l'angle de son efficacité clinique et de son implémentation, CARISEL a fait l'objet de multiples présentations lors du congrès de Glasgow. Intéressons-nous ici à l'opinion du staff hospitalier sur cette nouvelle stratégie thérapeutique pour gagner la bataille contre le VIH.

Bien que les essais contrôlés randomisés soient encore la norme lors de l'étude de médicaments, les données en vie réelle (RWD, real-world data) sont intéressantes pour évaluer l'efficacité des médicaments lorsqu'ils sont utilisés dans la pratique quotidienne.

Etude hybride, explorant la nouvelle stratégie de traitement antirétroviral à longue durée d'action associant CAB et RPV à la fois sous l'angle de son efficacité clinique et de son implémentation, CARISEL a fait l'objet de multiples présentations lors du congrès de Glasgow. Intéressons-nous ici à l'opinion du staff hospitalier sur cette nouvelle stratégie thérapeutique pour gagner la bataille contre le VIH.

Bien que les taux d'infections aiguës par le virus de l'hépatite C aient fortement décliné au cours de la dernière décennie, une étude prospective observationnelle allemande, présentée dans le cadre du congrès 2022 de l'EASL, montre une augmentation, certes faible mais néanmoins préoccupante, des cas de réinfection parmi la population spécifique des HSH.

La plus ancienne souche de Yersinia pestis, la bactérie à l'origine de la peste, a été trouvée dans les restes d'un chasseur-cueilleur baptisé "RV 2039", ayant vécu il y a 5 000 ans d'ici dans l'actuelle Lettonie. Une analyse génétique révèle que cette ancienne souche était probablement moins contagieuse et pas aussi mortelle que sa version médiévale.

Selon une étude allemande, rien ne vaut des espaces naturels avec des espèces variées de plantes et d'oiseaux pour notre santé mentale. Les chercheurs ont également établi un lien indirect entre la biodiversité et la santé physique dans la mesure où le fait d'avoir des espaces plus verts à côté de chez soi encourage à faire de l'exercice.

Selon une étude internationale, à long terme, la pollution de l'air serait un cofacteur important augmentant le risque de mourir de la Covid-19. Si le lien est considéré comme " extrêmement probable ", la relation de cause à effet n'est cependant pas prouvée. En réalité, les particules fines favoriseraient les formes graves de la maladie en aggravant les comorbidités dues aux maladies cardiovasculaires et pulmonaires.

Une étude danoise révèle une association entre les niveaux d'empathie des participants et leur respect des gestes barrières (distanciation physique et port du masque). Les auteurs considèrent que l'empathie ressentie envers les plus vulnérables pourrait être employée activement pour combattre la pandémie de Covid-19.

Si la stéatose hépatique, premier pas vers la NASH, connaît actuellement une croissance de type exponentielle de par le monde, les patients vivant avec le VIH sont loin d'être épargnés car, aux multiples facteurs de risque métaboliques déjà bien connus, s'ajoute l'inflammation chronique liée au VIH ainsi que l'impact des traitements. Face à cette nouvelle menace, une équipe romaine s'est intéressée à la prévalence de la stéatose hépatique sur un petit groupe de 60 patients et surtout à l'impact différentiel des traitements antirétroviraux, en particulier, de la nouvelle option thérapeutique allégée associant dolutégravir et lamivudine.

Profitant de la vaste audience européenne réunie à Madrid pour l'édition 2019 de l'EULAR, le Dr Xenofon Baraliakos (Ruhr University, Bochum, Allemagne) a présenté les premiers résultats, à 12 semaines de suivi, de l'étude MAXIMISE, un essai important puisqu'il s'agit de la première RCT à évaluer l'efficacité d'un agent biologique, en l'occurrence le secukinumab, sur les manifestations axiales de l'arthrite psoriasique auprès de patients en échec aux AINS.

Bien qu'il soit reconnu que l'asthme est caractérisé par des anomalies des petites voies aériennes, leur rôle dans la sévérité et le contrôle de l'asthme n'est pas clair. À l'aide de biomarqueurs, de tests physiologiques et d'examens d'imagerie, les auteurs ont tenté de se faire une meilleure idée de ces " small airways dysfunctions " (SAD).