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La protéine dont il est ici question s'appelle Blimp-1. Elle est émise par le gène PRDM1. Or, selon de précédents travaux, un polymorphisme ou une variation de ce gène PRDM1 constitue un facteur de risque de lupus.L'étude qui vient d'être menée révèle que les souris femelles ayant une déficience de Blimp-1 dans les cellules dendritiques présentent une augmentation des niveaux d'une autre protéine, la cathepsin S (CTSS), ce qui entraîne leur système immunitaire à attaquer des cellules saines. Toutefois, chez les mâles, une production réduite de Blimp-1 n'induit pas de modification dans le fonctionnement du système immunitaire.En conclusion, cette recherche est importante dans la mesure où elle pointe une cible prometteuse en vue de nouvelles stratégies thérapeutiques pour lutter contre le lupus et probablement d'autres maladies auto-immunes. Reste à entreprendre des travaux supplémentaires pour comprendre la différence de mécanisme selon le sexe.(référence : Nature Immunology, 10 juillet 2017, doi : 10.1038/ni.3793)