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L'étude, rétrospective, porte sur 123 patients souffrant d'un carcinome pulmonaire non à petites cellules (NSCLC), traités par nivolumab ou pembrolizumab (2015-2017, Japon). Les patients avaient au préalable bénéficié de radiothérapie sur la lésion primaire, et ils étaient indemnes de métastases médiastinales, vertébrales ou costales. Le score de fibrose (0-5) et le score d'emphysème (0-4) avaient été déterminés sur un CT scan thoracique par 2 radiologues. On a constaté une pneumonite liée à l'anti-PD-1 chez 18 patients (14,6 %). Dans 3,3 % des cas (4 patients), elle était de grade ≥ 3. La pneumonite débutait au bout d'une médiane de 60 jours (6-634) après le début de l'immunothérapie. Elle a été constatée chez 13/37 patients ayant un score de fibrose ≥ 1 et chez 5/86 patients ayant un score de fibrose = 0. L'analyse statistique a montré qu'un score de fibrose = 1 était le seul facteur de risque de pneumonite liée au traitement par anti-PD-1 (p < 0,0008). De plus amples études sont nécessaires pour identifier les facteurs prédictifs chez ce type de patients. Yamaguchi T et al. Pre-existing pulmonary fibrosis is a risk factor for anti-PD-1-related pneumonitis in patients with non-small cell lung cancer: A retrospective analysis. Lung Cancer 2018;125:212-17. DOI: https://doi.org/10.1016/j.lungcan.2018.10.001