Leur future pension préoccupe bien plus les entrepreneurs que l'indemnisation des arrêts maladie (une priorité pour 52,3% des sondés), les accidents de travail et les maladies professionnelles (50,2%) ou le congé de maternité (cité par seulement 14% des répondants).

Si les indépendants s'inquiètent de la somme de leur pension, que plus de 40% d'entre eux estiment par ailleurs difficile à évaluer, ils doutent également de la capacité de l'Etat à financer le système dans 61,3% des cas.

Pour garantir un meilleur niveau de pension, les membres de l'UCM plaident pour qu'une part plus importante des cotisations soit affectée à la pension. L'augmentation du forfait de pension minimum ainsi que l'élargissement de la fourchette pour atteindre le niveau des salariés sont également plébiscités.

Pour ce qui concerne l'âge légal du départ à la retraite, les indépendants souhaitent arrêter le travail à 60 ans, selon l'enquête. "Actuellement, un indépendant prend sa pension vers 64 ans en moyenne", note Pierre-Frédéric Nyst, président de l'UCM.

L'organisation se dit par ailleurs favorable à la pension à points promue par le gouvernement, qu'elle qualifie de "plus objectif". L'UCM met cependant en garde contre l'extrême complexité des critères de pénibilité, qualifiés de "contre-productifs", qui risquent de transformer le système en "usine à gaz".

Le baromètre a été mené auprès de 635 membres de l'UCM. Sa marge d'erreur est de 4,5%.

Le gouvernement fédéral a affecté plus d'un demi-milliard d'euros supplémentaire à l'amélioration du statut social des indépendants. "Ceux-ci créent leur propre job, celui des autres et créent de la richesse partagée, c'est pourquoi nous avons voulu les soutenir et nous continuerons à le faire", a commenté le ministre fédéral des Indépendants Denis Ducarme (MR), se réjouissant que l'UCM relève les avancées positives dans leur statut social.

Dans un communiqué, M. Ducarme a dit rejoindre les préoccupations exprimées par le sondage de l'UCM.

Il estime que si le rattrapage en matière de pensions des indépendants est majeur durant cette législature, il faut poursuivre sur cette voie. Le ministre a dit y travailler avec son collègue des Pensions, Daniel Bacquelaine.

Le ministre Ducarme a par ailleurs indiqué travailler à des possibilités d'extensions relatives au droit passerelle pour les indépendants, "une mesure essentielle" mise en place en 2017.

Enfin, Denis Ducarme a fait part de son souhait d'améliorer l'information aux indépendants, avec le concours de caisses d'assurance sociale. Il travaille à une mise à jour, dans ce sens, de la charte des droits des indépendants et à la préparation d'une meilleure diffusion de celle-ci.

Leur future pension préoccupe bien plus les entrepreneurs que l'indemnisation des arrêts maladie (une priorité pour 52,3% des sondés), les accidents de travail et les maladies professionnelles (50,2%) ou le congé de maternité (cité par seulement 14% des répondants). Si les indépendants s'inquiètent de la somme de leur pension, que plus de 40% d'entre eux estiment par ailleurs difficile à évaluer, ils doutent également de la capacité de l'Etat à financer le système dans 61,3% des cas. Pour garantir un meilleur niveau de pension, les membres de l'UCM plaident pour qu'une part plus importante des cotisations soit affectée à la pension. L'augmentation du forfait de pension minimum ainsi que l'élargissement de la fourchette pour atteindre le niveau des salariés sont également plébiscités. Pour ce qui concerne l'âge légal du départ à la retraite, les indépendants souhaitent arrêter le travail à 60 ans, selon l'enquête. "Actuellement, un indépendant prend sa pension vers 64 ans en moyenne", note Pierre-Frédéric Nyst, président de l'UCM. L'organisation se dit par ailleurs favorable à la pension à points promue par le gouvernement, qu'elle qualifie de "plus objectif". L'UCM met cependant en garde contre l'extrême complexité des critères de pénibilité, qualifiés de "contre-productifs", qui risquent de transformer le système en "usine à gaz". Le baromètre a été mené auprès de 635 membres de l'UCM. Sa marge d'erreur est de 4,5%. Le gouvernement fédéral a affecté plus d'un demi-milliard d'euros supplémentaire à l'amélioration du statut social des indépendants. "Ceux-ci créent leur propre job, celui des autres et créent de la richesse partagée, c'est pourquoi nous avons voulu les soutenir et nous continuerons à le faire", a commenté le ministre fédéral des Indépendants Denis Ducarme (MR), se réjouissant que l'UCM relève les avancées positives dans leur statut social. Dans un communiqué, M. Ducarme a dit rejoindre les préoccupations exprimées par le sondage de l'UCM. Il estime que si le rattrapage en matière de pensions des indépendants est majeur durant cette législature, il faut poursuivre sur cette voie. Le ministre a dit y travailler avec son collègue des Pensions, Daniel Bacquelaine. Le ministre Ducarme a par ailleurs indiqué travailler à des possibilités d'extensions relatives au droit passerelle pour les indépendants, "une mesure essentielle" mise en place en 2017. Enfin, Denis Ducarme a fait part de son souhait d'améliorer l'information aux indépendants, avec le concours de caisses d'assurance sociale. Il travaille à une mise à jour, dans ce sens, de la charte des droits des indépendants et à la préparation d'une meilleure diffusion de celle-ci.