L'étude porte sur 193 patients SEP ayant stoppé leur traitement sans le reprendre, extraits de la cohorte New York State MS Consortium. Parmi ceux-ci, 135, soit 69,9%, ont été classifiés comme stables alors qu'ils n'étaient plus sous traitement. Leur SEP évoluait depuis 17,1 ans en moyenne. Le critère de stabilité de l'affection dans cette étude était défini par une absence de modification du score EDSS entre l'arrêt du traitement et la dernière visite d'évaluation (moins de 1 point d'augmentation du score EDSS pour les valeurs < 6 et moins de 0,5 point d'évolution du score EDSS pour les valeurs >6).

Sur un suivi de 3,8 ans ponctué de 3 visites d'évaluation, les investigateurs ont constaté qu'environ un tiers de ces patients a vu son handicap évoluer en absence de traitement sans différence clair en fonction de l'âge. L'évolution du handicap concerne en effet 34,1% des patients de moins de 55 ans et 37,7% des patients de plus de 55 ans. La réponse à la question shakespearienne 'To stop or not to stop' est donc qu'il est préférable de continuer le traitement pour éviter une évolution du handicap.

Ref: Weinstock-Guttman B. et al. Abstract S8-008, AAN 2028, Los Angeles, 22/04/2018.

L'étude porte sur 193 patients SEP ayant stoppé leur traitement sans le reprendre, extraits de la cohorte New York State MS Consortium. Parmi ceux-ci, 135, soit 69,9%, ont été classifiés comme stables alors qu'ils n'étaient plus sous traitement. Leur SEP évoluait depuis 17,1 ans en moyenne. Le critère de stabilité de l'affection dans cette étude était défini par une absence de modification du score EDSS entre l'arrêt du traitement et la dernière visite d'évaluation (moins de 1 point d'augmentation du score EDSS pour les valeurs < 6 et moins de 0,5 point d'évolution du score EDSS pour les valeurs >6). Sur un suivi de 3,8 ans ponctué de 3 visites d'évaluation, les investigateurs ont constaté qu'environ un tiers de ces patients a vu son handicap évoluer en absence de traitement sans différence clair en fonction de l'âge. L'évolution du handicap concerne en effet 34,1% des patients de moins de 55 ans et 37,7% des patients de plus de 55 ans. La réponse à la question shakespearienne 'To stop or not to stop' est donc qu'il est préférable de continuer le traitement pour éviter une évolution du handicap. Ref: Weinstock-Guttman B. et al. Abstract S8-008, AAN 2028, Los Angeles, 22/04/2018.