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Les chercheurs de l'Institut Karolinska ont suivi 9 430 personnes ayant subi une vagotomie entre 1970 et 2010 jusqu'à leur éventuel diagnostic de maladie de Parkinson et les ont comparés avec 377 200 individus de la population générale. Dans un premier, les auteurs n'ont observé aucune différence significative : 101 patients (soit 1,07%) ayant eu une vagotomie ont développé la maladie de Parkinson, contre 4 829 personnes (soit 1,28%) dans le groupe témoin. Une différence jugée peu significative.Toutefois, quand ils ont distingué les deux types de vagotomie, tronculaire (complète) ou sélective (partielle), ils ont constaté un risque plus faible de Parkinson chez les patients du groupe ayant subi une vagotomie totale. Après ajustements statistiques, en fonction d'autres facteurs de santé, le Pr Liu et ses collègues ont déduit que la vagotomie tronculaire réduisait de 40% le risque de développer la maladie neurodégénérative, comparativement aux personnes qui ont encore leur nerf vague. À ceci près que l'opération doit avoir eu lieu au moins cinq ans avant le diagnostic de Parkinson.(référence : Neurology, 23 mai 2017, doi : 10.1212/WNL.0000000000003961)