Des experts des universités d'Édimbourg et du Queensland ont analysé les données de plus de 221 677 personnes qui ont pris part à une importante étude australienne sur le vieillissement en bonne santé. Les participants, âgés de 45 ans ou plus, et n'ayant pas subi de crise cardiaque ou d'AVC au début de l'étude, avaient rempli un questionnaire pour évaluer leur santé mentale. Ils ont été classés en trois niveaux de détresse psychologique : faible, moyen et élevé. L'évolution de leur santé cardiovasculaire a été suivie au fil des ans.

Au cours des 4,7 années de suivi, 4 573 crises cardiaques et 2 421 attaques ont eu lieu.

Les auteurs ont constaté que souffrir d'anxiété ou de dépression provoque un risque accru de maladies cardiovasculaires, ce risque global augmentant par ailleurs avec chaque niveau de détresse psychologique.

Les hommes âgés de 45 à 79 ans et souffrant de détresse psychologique élevée ou très élevée courent un risque de crise cardiaque 30% plus élevé, le pourcentage étant plus faible chez les 80 ans ainsi que chez les femmes pour qui le risque est accru de 14%. A l'inverse, concernant les AVC, les femmes avec une détresse psychologique élevée ou très élevée ont un risque augmenté de 44%, tandis que, chez les hommes, il est accru de 24%.

Les chercheurs estiment que d'autres études sont nécessaires pour comprendre comment une mauvaise santé mentale peut mener à des maladies cardiovasculaires.

(référence : Circulation: Cardiovascular Quality and Outcomes, 28 août 2018, doi : 10.1161/CIRCOUTCOMES.117.004500)

https://www.ahajournals.org/doi/full/10.1161/CIRCOUTCOMES.117.004500

Des experts des universités d'Édimbourg et du Queensland ont analysé les données de plus de 221 677 personnes qui ont pris part à une importante étude australienne sur le vieillissement en bonne santé. Les participants, âgés de 45 ans ou plus, et n'ayant pas subi de crise cardiaque ou d'AVC au début de l'étude, avaient rempli un questionnaire pour évaluer leur santé mentale. Ils ont été classés en trois niveaux de détresse psychologique : faible, moyen et élevé. L'évolution de leur santé cardiovasculaire a été suivie au fil des ans.Au cours des 4,7 années de suivi, 4 573 crises cardiaques et 2 421 attaques ont eu lieu. Les auteurs ont constaté que souffrir d'anxiété ou de dépression provoque un risque accru de maladies cardiovasculaires, ce risque global augmentant par ailleurs avec chaque niveau de détresse psychologique.Les hommes âgés de 45 à 79 ans et souffrant de détresse psychologique élevée ou très élevée courent un risque de crise cardiaque 30% plus élevé, le pourcentage étant plus faible chez les 80 ans ainsi que chez les femmes pour qui le risque est accru de 14%. A l'inverse, concernant les AVC, les femmes avec une détresse psychologique élevée ou très élevée ont un risque augmenté de 44%, tandis que, chez les hommes, il est accru de 24%.Les chercheurs estiment que d'autres études sont nécessaires pour comprendre comment une mauvaise santé mentale peut mener à des maladies cardiovasculaires. (référence : Circulation: Cardiovascular Quality and Outcomes, 28 août 2018, doi : 10.1161/CIRCOUTCOMES.117.004500)https://www.ahajournals.org/doi/full/10.1161/CIRCOUTCOMES.117.004500