Le Pr Paul Boon est neurologue à l'université de Gand et également le responsable du programme du congrès de l'EAN. Au cours d'une session consacrée au système de détection des crises d'épilepsie, il a rendu compte des progrès en matière de détection des crises grâce à l'électrocardiogramme... Un système portable, simple et pouvant être connecté sur des dispositifs thérapeutiques...

Le Pr Olivier Rascol (Toulouse, France) a fait le point sur les traitements de la maladie de Parkinson par thérapie génique. L'un des aspects de ce traitement est de permettre aux cellules de produire la dopamine qui fait défaut ou d'augmenter l'expression des facteurs qui permettent d'accroitre cette expression. Actuellement, les données sont préliminaires, mais pleines d'espoir...

Les atteintes cérébrales par notre propre système immunitaire ne sont pas rares, toutes confondues. Cependant, les mécanismes intimes restent encore mystérieux. Le Professeur Angela Vincent de l'université d'Oxford fait figure de sommité mondiale dans le domaine après y avoir consacré 40 ans de sa vie : une chercheuse d'exception doublée d'une clinicienne empathique...

La sclérose latérale amyotrophique et la démence fronto-temporale seraient plus liées qu'on pense, selon Manuela Neumann de l'université de Tubingen et du centre allemand des maladies neurodégénératives.

Les techniques d'imagerie évoluent sans cesse. Benedetta Bodini (Paris, France) a présenté une étude réalisée pour la première fois chez l'homme in vivo et permettant de visualiser une remyélinisation.

Cette plante, honnie par les uns et adulée par les autres, a fait l'objet de différentes présentations lors de cette édition de l'EAN. En voici un florilège.

Tester l'efficacité des médicaments sans être invasif et rapidement constitue un défi de la médecine moderne. Il en est ainsi surtout pour des maladies évolutives progressant parfois à bas bruit...

Le Professeur Pierre Maquet, responsable du département de neurologie au CHU de Liège, a présidé différentes sessions concernant les troubles du sommeil et a, lui-même, donné une présentation remarquable à ce sujet et les implications neurologiques et métaboliques d'une carence de sommeil. Il résume pour nous ses propos.

La question évoquée par Simone Guerrieri (Milan, Italie) est de savoir qui progresse le plus vite entre les patients souffrant de sclérose en plaques (SEP) entrant en progression primaire et ceux entrant en progression secondaire.