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Les auteurs ont sélectionné des volontaires qui ne présentaient aucun signe de déficience cognitive mais qui étaient considérés comme étant à risque en raison de leur historique familial. Ils ont retenu 101 personnes âgées en moyenne de 63 ans dont 65,3% étaient des femmes. Toutes ces personnes ont subi une évaluation de leur sommeil par auto-questionnaire et une ponction lombaire. Les chercheurs étaient à l'affût de biomarqueurs tels que la protéine Bêta-amyloïde 42 (Aβ42), la protéine Tau, les neurofilaments à chaine légère, les monocytes, etc.Reste maintenant à démontrer que l'amélioration de la qualité du sommeil diminuerait le risque d'Alzheimer, ce qui n'est pas évident, mais c'est une piste à explorer.Signalons par ailleurs que deux autres études portant sur la maladie d'Alzheimer viennent d'être publiées. La première (1), réalisée à Madrid, observe que les patients Alzheimer présentent un risque plus élevé de développer un glioblastome et un risque plus faible de cancer du poumon. Les conclusions décryptent les processus biologiques qui sous-tendent cette comorbidité ou, a contrario, cet effet protecteur.La seconde, menée aux États-Unis, constate que des molécules salivaires seraient prometteuses comme biomarqueurs pour des diagnostics fiables de cette maladie neurodégénérative.(références : (1) Neurology, 5 juillet 2017, doi : ​10.​1212/​WNL.​0000000000004171,(2) Scientific Reports, 30 juin 2017, doi : 10.1038/s41598-017-04400-6,(3) Journal of Alzheimer's Disease, 11 mai 2017, doi : 10.3233/JAD-161226)