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Les chercheurs ont recruté 32 enfants autistes âgés de 6 à 12 ans et ils les ont répartis au hasard en deux groupes. Quatorze d'entre eux ont reçu une pulvérisation nasale d'ocytocine deux fois par jour pendant une période de quatre semaines tandis que les 18 autres ont été traités avec un spray placebo à la même fréquence. Pour évaluer l'effet du traitement, les parents ont été invités à remplir des questionnaires portant sur le comportement de leur enfant avant et après l'essai tandis que les niveaux sanguins d'ocytocine ont été mesurés chez les enfants au début de l'essai et à l'issue de la période de quatre semaines.L'étude a révélé que, parmi les enfants ayant bénéficié du traitement par pulvérisation nasale d'ocytocine, ceux qui avaient le taux d'hormone le plus bas au moment d'entamer l'essai étaient également ceux qui montraient les plus fortes améliorations dans leur comportement social.Un tel constat suggère que certains enfants atteints d'autisme retireront un bénéfice plus conséquent d'un traitement par ocytocine que d'autres. "Cela laisse aussi entendre qu'un dosage sanguin de l'hormone pourrait permettre de déterminer pour quels enfants le traitement par ocytocine est indiqué," précise le Pr Karen Parker, principal auteur de l'étude, qui se dit curieuse de voir si un autre essai, de plus grande ampleur, actuellement en cours dans plusieurs institutions des Etats-Unis, va confirmer les découvertes qu'elle vient de faire.(référence : PNAS, 10 Juillet 2017, doi : 10.1073/pnas.1705521114)