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Il est clair pour les auteurs que de jouer sur Internet augmente le risque de développer des troubles du jeu connus sous le nom d'Internet Gaming Disorder (IGD). Néanmoins, tous les joueurs, tant s'en faut, ne développent pas ce type de troubles et seule une petite partie d'entre eux en souffrent réellement. Jouer a également des effets très positifs sur la santé à l'inverse des IGD. C'est pourquoi il est important de bien distinguer les deux. Les chercheurs ont comparé des individus utilisant les jeux sur internet de manière non-problématique (RGU, n=21), des personnes avec une utilisation problématique (IGD, n=18) et d'autres n'y jouant que de manière occasionnelle ou pas du tout (NLFGU, n=19). Les IGD présentent des activations neuronales différentes que les NLFGU et les RGU. Ainsi les RGU présentent lors d'une tâche plus d'activation cortico-striées que les IGD au cours de la réussite et plus d'activation frontale lors de l'échec. Pour les auteurs, ceci constitue une base neuronale expliquant les comportements des deux types de joueurs et les mécanismes par lesquels les RGU peuvent être motivés à jouer en ligne sans développer de troubles comme les IGD. Difficile de savoir toutefois ce que l'on pourra faire de cette information en clinique.Dong G et al. Cognitive control and reward/loss processing in Internet gaming disorder: Results from a comparison with recreational Internet game-users European Psychiatry 2017 online http://www.europsy-journal.com/article/S0924-9338(17)32795-5/fulltext