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Les auteurs ont réalisé une enquête auprès de 518 personnes, dont 294 étaient atteintes de SLA. Ils ont analysé le type et la quantité de poissons et de fruits de mer qu'elles mangeaient, ainsi que leur fréquence de consommation et leur lieu d'approvisionnement (magasin ou pêche). Les volontaires ont été divisés en quatre groupes, selon leur niveau de consommation.L'analyse montre que le quart le plus contaminé par le mercure, sur une base annuelle, est deux fois plus à risque de développer une SLA que le quart avec les plus faibles taux. Au total, dans le quart le plus contaminé, on retrouve 61% des personnes souffrant de SLA mais seulement 44% de celles qui ne sont pas atteintes par la maladie. Un résultat confirmé par la mesure du taux de mercure dans les ongles de pied des participants.Cette étude ne nie pas le fait que le poisson fournit de nombreux avantages pour la santé. Cependant, elle suggère que les consommateurs feraient mieux de choisir des variétés, comme le saumon et la sardine, connues pour avoir une plus faible teneur en mercure et éviter de consommer du poisson capturé dans des eaux où le risque de contamination est bien établi.(référence : Press Release, American Academy of Neurology, 20 février 2017)