Lutte contre l'obésité : avaler un ballon gastrique, c'est efficace

L'obésité continue à faire l'objet de nombreuses études scientifiques. L'une d'entre elles, parmi les plus récentes, constate que le ballon gastrique semble être une solution thérapeutique sûre et efficace pour une perte de poids conséquente. (1) Menée avec 42 patients n'ayant pas réussi à maigrir avec un régime alimentaire seul et ayant refusé d'autres traitements en raison de la nécessité d'une endoscopie ou d'une anesthésie, elle vient d'être présentée par ses auteurs italiens au 24e Congrès européen sur l'obésité, qui s'est tenu à Porto, du 17 au 20 mai.

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Rempli de 550 ml de liquide, le dispositif, inséré dans une gélule, s'avale facilement sous fluoroscopie. Un peu à la manière du bypass gastrique, il réduit l'apport alimentaire en occupant une bonne part de l'estomac dans lequel il reste pendant 16 semaines, après quoi il s'ouvre spontanément, se dégonfle et finit par être éliminé tout aussi aisément par les voies naturelles.L'impact du ballon gastrique sur la perte de poids est significatif puisque les volontaires ont perdu en moyenne 15,2 kg en l'espace de quatre mois. Une nuance apparaît toutefois : après 12 semaines de régime restrictif, l'amaigrissement ralentit. Par ailleurs, les effets secondaires sont plutôt modérés et le dispositif présente en plus l'avantage de ne pas nécessiter de procédures lourdes, d'anesthésies ou d'interventions chirurgicales.Une autre méthode peu invasive, la Sleeve gastroplastie endoscopique non chirurgicale a été examinée par des spécialistes new-yorkais et s'est révélée elle aussi sûre et efficace auprès de candidats à la perte de poids. (2)Mentionnons encore deux autres études sur le thème de l'obésité. La première, réalisée en Thaïlande, établit un lien entre certaines infections dentaires comme la parodontite et les problèmes de surpoids. (3) La deuxième, oeuvre d'une équipe de l'Université de Navarre en Espagne, conclut que le fait de remplacer une chope de bière par jour par un verre d'eau permettrait de réduire de 20% le risque d'obésité. (4) Un constat similaire a été fait sur les boissons sucrées, avec une baisse du risque de 15%.(références :(1) EurekAlert, Public Release, 17 mai 2017,(2) Gastroenterology, avril 2017, DOI : 10.1016/S0016-5085(17)34021-0,(3) Oral Diseases, 17 mai 2017, DOI : 10.1111/odi.12679,(4) EurekAlert, Public Release, 17 mai 2017)