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Pour étudier ceci, 90 patients ambulants (29 hommes et 61 femmes, parmi lesquelles 45 étaient préménopausées) souffrant d'un côlon irritable ont été recrutés dans différents hôpitaux universitaires d'Iran. Tous répondaient aux critères diagnostiques de Rome III. Les hommes présentaient une prédominance de diarrhée (44,8 %), tandis que les femmes souffraient plutôt de constipation ou de fluctuations des habitudes de défécation (respectivement 39,3 et 42,6 %). La sévérité du ballonnement abdominal, des borborygmes et des flatulences était plus importante chez les femmes, tout comme l'insatisfaction au sujet des habitudes de défécation. De ce fait, leur score de qualité de vie était également significativement plus faible (IBS-QoL, p < 0,05). Ceci était étayé par des taux plus élevés de cytokines pro-inflammatoires (IL-17 et TNF-alpha) et des taux plus faibles de cytokines anti-inflammatoires (IL-10) chez les femmes par rapport aux hommes. Chez les deux sexes, la sévérité des symptômes gastro-intestinaux est inversement proportionnelle à la qualité de vie liée à l'IBS. Chez les femmes, cette qualité de vie est effectivement plus fortement impactée, étant donné qu'elles rapportent des symptômes plus sévères, étayés par des taux plus élevés de cytokines inflammatoires. Choghakhori R et al. Sex-Related Differences in Clinical Symptoms, Quality of Life, and Biochemical Factors in Irritable Bowel Syndrome. Dig Dis Sci 2017. First Online 03 April. http://link.springer.com/article/10.1007 %2Fs10620-017-4554-6