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Les chercheurs de l'Université de Californie ont mené cette étude avec 24 femmes ménopausées en bonne santé invitées à consommer 330 grammes de mangue (environ deux tasses) par jour pendant deux semaines. La variété de mangue Ataulfo, originaire du Mexique, a été choisie en raison de sa forte concentration en polyphénols.Les participantes ont ensuite repris leur régime quotidien normal mais sans mangue pendant 13 jours. Leur fréquence cardiaque et pression artérielle ont été mesurées régulièrement, et des échantillons de sang et de salive ont été prélevés afin d'évaluer leur santé intestinale.Verdict ? Environ deux heures après l'ingestion de mangue, la pression artérielle systolique est abaissée de manière significative par rapport aux valeurs de départ, tandis que la pression pulsatile est également significativement réduite.Les chercheurs ont également mesuré la quantité d'hydrogène et de méthane dans la respiration. Cette quantité reflète la quantité d'hydrogène et de méthane produite dans les intestins par la fermentation microbienne. Six des 24 participants ont produit du méthane. Dans trois des six cas, la production de méthane a diminué de façon significative après avoir mangé de la mangue.Les mangues contiennent un mélange de polyphénols (mangiférine, quercétine, gallotannine, l'acide gallique...) en concentration élevée et les auteurs supposent que ces composés bioactifs sont responsables de la réponse favorable d'élasticité artérielle chez les femmes après la ménopause.(référence : EurekAlert, public release, 11 juin 2018)https://www.eurekalert.org/pub_releases/2018-06/wsc-mhi060718.php