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Les chercheurs ont examiné l'environnement (densité des installations d'activité physique et la proximité des établissements de restauration rapide), le tour de taille, l'indice de masse corporelle (IMC) et le pourcentage de graisse corporelle de quelque 400 000 Anglais âgés de 40 à 70 ans et ayant fréquenté 21 centres d'évaluation entre 2006 et 2010.L'analyse révèle que les personnes vivant à proximité (moins d'un km) d'au moins six installations sportives (salle de sport, piscine, gymnase ou autres terrains de sport) ont un tour de taille inférieur de 1,22 cm, un IMC de 0,57 point inférieur à la moyenne et 0,81 point de pourcentage de graisse corporelle en moins, comparativement aux personnes sans ce type d'installations avoisinantes.Par contre, contrairement ce que l'on aurait pu croire, comparativement aux personnes résidant à moins de 500 m d'un fast-food, celles qui vivent à au moins 2 000 m d'un tel établissement ont un tour de taille inférieur de seulement de 0,26 cm.La proximité des fast-foods semble donc avoir moins d'influence sur l'obésité que celle des salles de sport sur le tour de taille, surtout chez les femmes. Une des conclusions est que l'envie de ce type de nourriture est tel que la distance n'est pas un frein, puisque d'autres études ont prouvé que ce type d'alimentation est un facteur d'obésité général, proximité ou pas.Les auteurs suggèrent aux décideurs politiques de prendre en considération les résultats de leur étude et d'envisager des mesures favorisant un environnement moins "obésogène".(référence : The Lancet Public Health, 12 décembre 2017, doi : 10.1016/S2468-2667(17)30212-8)