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Une équipe londonienne a utilisé les données du Health Survey for England 2014. Les 4 659 participants, âgés de 16 ans et plus, ont d'abord été interrogés avec un questionnaire couvrant les facteurs généraux de santé et de mode de vie, puis ils ont reçu chez eux la visite d'infirmières qui ont mesuré leur tension artérielle et relevé la température intérieure dans leur salon.Après avoir pris en compte des facteurs de confusion potentiels tels que la privation sociale et la température extérieure, les chercheurs ont constaté que chaque diminution de 1° C de la température intérieure est associée à une élévation de 0,48 mmHg de la pression artérielle systolique et de 0,45 mmHg de la pression artérielle diastolique.Chez les personnes vivant dans les habitations les plus froides, la pression artérielle systolique et diastolique moyenne est respectivement de 126,64 mmHg et 74,52 mmHg, contre 121,12 mmHg et 70,51 mmHg dans les foyers les plus chauds.Les auteurs ont aussi remarqué que l'effet de la température intérieure sur la tension artérielle est plus fort chez les personnes qui ne font pas régulièrement de l'exercice, ce qui permet de déduire que l'activité physique peut atténuer le risque de vivre dans un environnement frais.Ces résultats suggèrent que le chauffage adéquat des maisons pendant les mois d'hiver pourrait aider à réduire les augmentations d'hypertension et les risques cardiovasculaires associés, en particulier chez les personnes âgées ou ayant des antécédents familiaux d'hypertension.(référence : Journal of Hypertension, 21 août 2018, DOI: 10.1097/HJH.0000000000001924)https://insights.ovid.com/crossref?an=00004872-900000000-97351