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L'étude parue dans Diabetes Care a inclus 3,4 millions de patients avec un D2, suivis par plus de 35.000 médecins entre 2005 et 2016. En première ligne, la metformine conforte sa position passant de 60% des prescriptions en 2005 à 77% en 2016. En parallèle, la prescription de sulfonylurées régresse de 20 à 8%. A noter que les glitazones qui comptaient encore pour 11% des prescriptions en 2005 sont en dessous des 4% en 2016. Les inhibiteurs de DDP4 et les inhibiteurs du SGLT2 ne sont pas utilisés en première ligne. En deuxième ligne, on note une diminution significative de l'usage des sulfonylurées, qui passe de 60% en 2005 à 46% en 2016. Les glitazones régressent de la même façon, les inhibiteurs de DPP4 semblent un peu plus utilisés passant de 14% des prescriptions en 2010 à 20% en 2016. L'insuline est de plus en plus utilisée avec 17% de prescriptions en 2016 versus 12% en 2010. Les inhibiteurs du SGLT2 font jeu égal avec les agonistes des récepteurs du GLP1 avec 7% des prescriptions. En conclusion, la metformine est le traitement de première intention. Les sulfonylurées résistent bien malgré tous les caveats qui ont été exprimés. Les inhibiteurs du SGLT2 progressent en deuxième intention et pourraient supplanter les inhibiteurs de DPP4. Cette étude traduit des pratiques nord-américainesRéf. Montvida O, et al. Diabetes Care 2018;41:69-78.