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La plupart des individus traversent une phase de prédiabète avant de développer un véritable diabète, ce qui rend particulièrement bienvenu l'article de revue que consacrent deux américains au diagnostic et à l'approche thérapeutique de cette phase précoce. Selon eux, les sujets de plus de 40 ans et, indépendamment de leur âge, les individus à risque élevé devraient faire l'objet d'un dépistage de détermination de la glycémie à jeun, de l'hémoglobine glyquée, ou des deux. Pour ceux chez qui le diagnostic de prédiabète est posé, l'objectif de la prise en charge devrait être le rétablissement de l'euglycémie, l'approche privilégiée étant une intervention intensive sur le mode de vie afin de ralentir la progression vers le diabète et qui dans le même temps contribue à réduire la mortalité toutes causes confondues. Sur le plan pharmacologique, les données les plus probantes concernent la metformine qui est d'ailleurs la seule drogue recommandée, même si plusieurs autres ont fait la preuve de leur efficacité (thiazolidinediones, inhibiteurs des alpha-glucosidases, orlistat, insuline basale et valsartan) ou ont donné des résultats prometteurs (agonistes des récepteurs GLP-1 (glucagon-like peptide-1) et inhibiteurs de la DPP-4 (dipeptidyl peptidase 4). La chirurgie bariatrique est une option intéressante pour les sujets avec syndrome métabolique dont l'indice de masse corporelle atteint ou dépasse 30.AK Khetan & S Rajagopalan. Can J Cardiol. 2018; 34: 615-23.