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En plus des altérations nerveuses, des maladies cardiovasculaires et des troubles rénaux, les atteintes musculaires pourraient donc rejoindre la liste des conséquence négatives du diabète de type 1.Les chercheurs ont réalisé des biopsies musculaires chez de jeunes patients adultes avec ou sans diabète de type 1, appariés selon le sexe, l'âge, l'IMC et le niveau d'activité physique, afin d'évaluer leur santé musculaire. Tous pratiquaient du sport, à une fréquence bien supérieure aux recommandations nationales.Ils ont découvert que chez les jeunes diabétiques les mitochondries, avaient des anomalies structurelles et fonctionnelles. Non seulement ces petits organismes produisaient moins d'énergie pour les muscles, mais ils libéraient aussi des toxines en quantité élevée.Selon les auteurs, ces anomalies pourraient entraîner, un ralentissement du métabolisme, une plus grande difficulté à contrôler la glycémie, et, si rien n'est fait, un développement plus rapide de l'invalidité. Ils considèrent dès lors qu'il faudrait réviser les recommandations actuelles en prévention du diabète de type 1 et anticiper au maximum la prescription de sport chez les sujets à risque car, sur le long terme, "les exercices d'aérobie augmentent le nombre de mitochondries dans les muscles et ils les aident à consommer plus de glucose et à gagner en efficacité."(référence : Diabetologia, 18 avril 2018, DOI: 10.1007/s00125-018-4602-6)