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Ils ont suivi une vingtaine de pompiers en bonne santé et non-fumeurs lors d'exercices de simulation d'incendie et de sauvetage effectués à une semaine d'intervalle. Choisis aléatoirement, les participants ont dû secourir des victimes pesant environ 80 kilos, au deuxième étage d'une habitation, tout en étant exposés à des températures pouvant grimper à 400 °C.Tout au long de ces expériences, et durant les 24 heures suivantes, les fonctions cardiaques des pompiers ont été enregistrées par des moniteurs qu'ils portaient sur eux et leur pression sanguine a été examinée 30 minutes avant l'exercice et 24 heures après. A partir d'échantillons de sang, les auteurs ont également contrôlé des paramètres comme la fibrinolyse et l'activation des plaquettes, afin d'évaluer la facilité avec laquelle le sang coagulait. Au final, cette étude a mis en évidence un lien direct entre l'intensité de la chaleur à laquelle les pompiers sont soumis, leur niveau d'effort physique durant leur travail pour lutter contre le feu et le risque de développer une coagulation sanguine plus importante, et d'être victimes d'une crise cardiaque plus tard.Les chercheurs recommandent par conséquent à toute personne exerçant une activité à des températures extrêmes de prendre le temps de se réhydrater et de se refroidir. (référence : Circulation, 3 avril 2017, DOI : 10.1161/CIRCULATIONAHA.117.027018)