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Cette technique présente l'avantage de ne pas être invasive. Elle consiste à placer une bobine électromagnétique sur le cuir chevelu et à envoyer des impulsions dans des zones profondes du cerveau, sans qu'il soit nécessaire d'implanter des électrodes.Les chercheurs italiens ont travaillé pendant un an avec 14 patients (3 hommes et 11 femmes) âgés de 22 à 65 ans et atteints d'obésité (IMC compris entre 30 et 45). Ces personnes ont eu droit soit au dTMS à raison de trois séances hebdomadaires pendant cinq semaines, soit aux soins de suivi standards. Des échantillons de selles ont également été régulièrement prélevés pour regarder les éventuels effets sur la flore intestinale des volontaires.Les premiers résultats sont prometteurs puisqu'au bout de cinq semaines de dTMS, les participants du groupe stimulation ont perdu plus de 3% de leur masse corporelle et plus de 4% de leur masse graisseuse, significativement plus que dans le groupe témoin. Ces patients continuent même à perdre du poids après la fin de la période de traitement. De plus, la composition de leur microbiote a changé, leurs selles révélant des quantités considérablement accrues de plusieurs espèces bactériennes anti-inflammatoires.Reste à confirmer ces résultats sur des groupes de malades plus importants et à comprendre comment la modification du microbiote intervient dans la perte de poids.(référence : Endocrine Society, Press Release, 3 avril 2017)