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Les auteurs s'appuient en effet sur les données de santé de 263 450 participants référencés à la Biobank britannique, âgés en moyenne de 53 ans et vivant, pour la plupart, dans des zones urbaines. Tous ont été interrogés sur leur mode de transport, et le principal moyen utilisé pour aller au boulot. Pendant la durée de l'étude observationnelle, les informations sur les hospitalisations et les décès ont également été enregistrées.L'analyse révèle que le fait d'utiliser le vélo est associé à une réduction des risques de décès prématuré toutes causes confondues (41%), de cancer (de 45%), de décès dû au cancer (40%), de maladie cardiaque (46%) et de décès dû à une maladie cardiovasculaire (52%) par rapport à un mode de transport passif. La marche est également bénéfique, à condition de marcher au moins deux heures par semaine, mais moins fortement : elle est associée à une réduction des risques de maladie cardiovasculaire (27%), et de décès dû à une maladie cardiovasculaire (36%), mais elle n'apporte aucune diminution du risque de cancer ou de décès prématuré toutes causes confondues.Les navetteurs qui utilisent leur vélo seulement pour une portion du trajet ont aussi tiré des bénéfices de leur choix, mais cela ne se vérifie pas pour ceux qui combinent la marche avec un déplacement en automobile ou en transport en commun.Selon les experts, cette différence entre les cyclistes et les marcheurs s'explique vraisemblablement par le fait que les premiers parcourent souvent de plus longues distances, et que leur exercice est plus intense. Ils sont aussi souvent en meilleure santé.(référence : British Journal of Medicine, 19 avril 2017, doi : 10.1136/bmj.j1456)