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Tous les médecins rencontrent dans leur patientèle des cas de traumatisme psychique et de syndrome de stress posttraumatique (SSPT). Quels en sont les caractéristiques et les symptômes? Comment aider ces personnes?

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La douleur fantôme est définie comme une douleur provenant de la partie amputée d'un membre. Selon cette définition, la douleur fantôme doit être distinguée de la douleur du moignon, qui émane pour sa part de la partie du membre encore présente. Comment appréhender la douleur fantôme?

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La vulvodynie se définit comme une douleur chronique au niveau de la vulve, présente depuis au moins trois mois et sans cause identifiable. Cela signifie qu'il faut s'assurer qu'il n'y a pas d'autre cause identifiable à la douleur. En d'autres termes, la vulvodynie est un diagnostic d'exclusion.

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Les patientes atteintes de vulvodynie sont généralement des femmes aux antécédents vierges, qui se présentent avec une douleur superficielle lors des rapports sexuels coïtaux. La douleur est décrite comme brûlante ou abrasive. Certaines femmes évoquent la douleur ressentie au contact d'une plaie ouverte: une douleur à vif, rugueuse. La douleur est typiquement ressentie lors d'une (tentative de) pénétration.

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Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) est le nom actuel de ce que l'on appelait autrefois la dystrophie post-traumatique, l'algodystrophie réflexe ou l'atrophie de Sudeck (*). Deux types de SDRC sont décrits. L'article ci-dessous se concentre sur le type 1, qui représente 90% des cas de SDRC.

Encore un scoop important lors de cette édition de la CROI, avec la présentation d'une étude de phase II montrant qu'un traitement associant lénacapavir et islatravir pourrait faire évoluer le traitement antirétroviral oral vers une fréquence de prise hebdomadaire, plus commode pour beaucoup.

Pour les experts réunis à Denver, les services de référence VIH qui dispensent PEP et PrEP doivent développer des liens étroits entre ces deux méthodes de prévention afin d'aider les personnes qui ont eu recours à l'une d'entre elles à pouvoir accéder à l'autre.

La présentation des résultats de l'étude de phase III SLIM LIVER a, sans nul doute, constitué un des scoops majeurs de l'édition 2024 de la CROI en démontrant que l'administration d'une injection hebdomadaire de sémaglutide durant 6 mois permet de réduire de près d'un tiers le taux de triglycérides intra-hépatiques chez les personnes vivant avec le VIH atteintes d'une maladie hépatique stéatosique associée à un dysfonctionnement métabolique (MASLD), nouveau vocable non discriminatoire de la stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD).

Il y a un an, les résultats intermédiaires de l'étude DoxyVAC avaient suscité l'espoir de pouvoir réduire considérablement les cas des trois principales IST bactériennes chez les hommes gais et bisexuels en associant la doxyPEP à un candidat vaccin contre la gonorrhée. Cependant, l'analyse finale présentée par le Pr Jean-Michel Molina (Hôpital St Louis, Paris) a révélé une moindre efficacité contre la gonorrhée à la fois chez les bénéficiaires de la DoxyPEP et chez ceux du vaccin. Ces résultats sembleraient donc limiter l'utilité de ces mesures préventives contre la gonorrhée.

Pour lutter plus efficacement contre les principaux facteurs de risque cardiovasculaire tels que l'hypercholestérolémie ou l'HTA, nul besoin de davantage de données épidémiologiques, d'études cliniques randomisées ou de lignes directrices. La priorité est, à présent, de se focaliser sur la mise en oeuvre de programmes d'intervention simples adaptés aux personnes vivant avec le VIH en favorisant l'intervention des centres de référence du VIH. Lors de la CROI 2024, deux études ont mis en exergue des programmes intégrés pour améliorer la lutte contre le cholestérol et la préhypertension.