D'après ces résultats, les personnes vaccinées pourront être immunisées contre le choléra quelques jours après avoir reçu une seule dose. Ceci est important lors de flambées épidémiques car nous devons atteindre les gens rapidement. Nous savons maintenant qu'une dose unique assure une protection adéquate à court terme autant pour les personnes récemment exposées à la maladie que pour celles qui n'y ont pas été exposées depuis plusieurs années, par exemple les habitants de Lusaka et une partie important de la population d'Afrique subsaharienne.

Toutefois, les résultats concernant les enfants de moins de cinq ans ne sont pas définitifs car l'épidémie de 2016 n'en a touché qu'une faible partie. Il serait nécessaire que les études futures regardent les effets du vaccin chez les enfants de moins de cinq ans, car ceux-ci sont généralement plus vulnérables face à la maladie.

En avril 2016, à Lusaka, le ministère de la Santé zambien, soutenu par Médecins Sans Frontières et l'Organisation Mondiale de la Santé, ont mis en place une campagne de vaccination d'urgence par dose unique. Elle ciblait plus d'un demi-million de personnes. Le nombre restreint de vaccins disponibles dans le monde à ce moment-là avait motivé la décision de ne dispenser qu'une seule dose afin de protéger deux fois plus d'individus. La seconde dose a été administrée en 2016 par le ministère de la Santé, lorsque les vaccins ont été de nouveau accessibles.

Ces dernières années, si la disponibilité des vaccins s'est améliorée, leur nombre est encore loin d'être suffisant pour faire face aux épidémies à grande échelle que nous observons aujourd'hui, comme celles actuellement en République démocratique du Congo ou au Yémen. Néanmoins, ces résultats encourageants signifient que davantage d'individus pourront être protégés contre cette maladie potentiellement mortelle.

Des études antérieures avaient déjà démontré l'efficacité d'une dose unique de vaccin oral contre le choléra, mais celles-ci avaient été menées dans des pays qui n'avaient pas connu cette maladie ces dernières années. Au moment de l'épidémie de 2016, cela faisait quatre ans qu'aucun cas de choléra n'avait été signalé en Zambie.

Les résultats de l'étude - menée par Médecins Sans Frontières, Epicentre (le département de recherche épidémiologique de l'organisation), le ministère zambien de la Santé, l'Institut Pasteur et l'Organisation Mondiale de la Santé - sont publiés dans le numéro du 8 février du New England Journal of Medicine.

D'après ces résultats, les personnes vaccinées pourront être immunisées contre le choléra quelques jours après avoir reçu une seule dose. Ceci est important lors de flambées épidémiques car nous devons atteindre les gens rapidement. Nous savons maintenant qu'une dose unique assure une protection adéquate à court terme autant pour les personnes récemment exposées à la maladie que pour celles qui n'y ont pas été exposées depuis plusieurs années, par exemple les habitants de Lusaka et une partie important de la population d'Afrique subsaharienne.Toutefois, les résultats concernant les enfants de moins de cinq ans ne sont pas définitifs car l'épidémie de 2016 n'en a touché qu'une faible partie. Il serait nécessaire que les études futures regardent les effets du vaccin chez les enfants de moins de cinq ans, car ceux-ci sont généralement plus vulnérables face à la maladie.En avril 2016, à Lusaka, le ministère de la Santé zambien, soutenu par Médecins Sans Frontières et l'Organisation Mondiale de la Santé, ont mis en place une campagne de vaccination d'urgence par dose unique. Elle ciblait plus d'un demi-million de personnes. Le nombre restreint de vaccins disponibles dans le monde à ce moment-là avait motivé la décision de ne dispenser qu'une seule dose afin de protéger deux fois plus d'individus. La seconde dose a été administrée en 2016 par le ministère de la Santé, lorsque les vaccins ont été de nouveau accessibles.Ces dernières années, si la disponibilité des vaccins s'est améliorée, leur nombre est encore loin d'être suffisant pour faire face aux épidémies à grande échelle que nous observons aujourd'hui, comme celles actuellement en République démocratique du Congo ou au Yémen. Néanmoins, ces résultats encourageants signifient que davantage d'individus pourront être protégés contre cette maladie potentiellement mortelle.Des études antérieures avaient déjà démontré l'efficacité d'une dose unique de vaccin oral contre le choléra, mais celles-ci avaient été menées dans des pays qui n'avaient pas connu cette maladie ces dernières années. Au moment de l'épidémie de 2016, cela faisait quatre ans qu'aucun cas de choléra n'avait été signalé en Zambie.Les résultats de l'étude - menée par Médecins Sans Frontières, Epicentre (le département de recherche épidémiologique de l'organisation), le ministère zambien de la Santé, l'Institut Pasteur et l'Organisation Mondiale de la Santé - sont publiés dans le numéro du 8 février du New England Journal of Medicine.