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L'arrêt de la cour d'appel de Bruxelles ordonnant au roi Albert II de se soumettre à un test ADN dans un délai de trois mois a déjà fait couler beaucoup d'encre. Mais vous êtes-vous déjà mis à la place de cette experte de l'ULB- hôpital Erasme - qui va réaliser ce test et mettra fin à des spéculations qui passionnent ou énervent une bonne partie de la population belge depuis 1999. A cette époque, certains médias avait présenté Delphine Boël comme la fille illégitime d'Albert II. Ce que le roi n'a jamais confirmé. La spécialiste qui va réaliser l'analyse génétique va involontairement entrer dans l'histoire du pays en révélant la vérité. Quelle pression! Au moment de faire le test, elle sera la première à savoir. On imagine qu'elle ne pourra rien dire à personne et devra porter dans le plus grand secret les résultats au président de la Cour d'appel de Bruxelles. Les historiens retiendront peut-être son nom pour la postérité. Celle qui a permis, grâce à son expertise scientifique, de résoudre une affaire bien mystérieuse. Le royaume saura enfin si le Roi Albert est le père biologique de Delphine Boël. La machine à remonter le temps est lancée. Les avocats de Delphine Boël ont précisé qu'aucun pourvoi en cassation ne peut être introduit en ce qui concerne l'expertise ADN. Une certitude: à dater de trois mois depuis la publication de l'arrêt, Delphine Boël ne sera plus la fille de Jacques Boël dans les registres de l'État civil. Ironie du sort, la suite de la procédure devant la cour d'appel, après la réalisation du test ADN d'Albert II, est prévue le 14 février prochain, le jour de la Saint-Valentin. Vincent Claes, rédacteur en chef