L'intitulé est le suivant : "D'un point de vue esthétique, il est préférable que les jeunes femmes revêtent une robe ou une jupe ainsi qu'un joli décolleté et les hommes, un costume. Bien entendu, Mesdames, cette consigne n'est pas obligatoire."

Pour maladroit qu'il est, ce communiqué n'a, à notre avis, qu'une exigence véritable : l'élégance. Il est ainsi demandé aux garçons eux aussi, en somme, d'être propres sur eux (le port du costume les enfermant également dans leur " virilité"), la toge étant prêtée par l'ULB aux deux sexes. L'intention sexiste des autorités de la Faculté de médecine de l'ULB est évidemment hors de propos. L'email a d'ailleurs été rédigé au sein du secrétariat de la Faculté de médecine, c'est-à-dire forcément par une femme. Le rectorat et le décanat se fendent en excuses. L'émancipation des femmes est une des clés de voûte de l'ULB et, d'ailleurs, les transgenres pourront bientôt changer leur prénom sur leur carte d'étudiant... Diantre !

En réalité, c'est le politiquement correct mondialisé qui triomphe. Le même qui fait qu'un professeur mâle laisse aujourd'hui la porte ouverte lorsqu'il interroge une étudiante, de peur d'être accusé de harcèlement sexuel.

Nous vivons une triste époque où il n'est plus possible de dire à une collègue qu'elle porte une jolie robe ; où il est interdit de se réjouir du retour du printemps pour voir les compas longilignes s'ébrouer sur les trottoirs. Une ère où un président de la République tout neuf (Macron) se voit immédiatement reprocher de n'avoir pas créé un ministère aux Droits des femmes.

Beaucoup de femmes heureusement reconnaissent le caractère condescendant de ce pseudo-féminisme qui enferme le sexe féminin dans un statut d'éternelle minorité à protéger.

L'intitulé est le suivant : "D'un point de vue esthétique, il est préférable que les jeunes femmes revêtent une robe ou une jupe ainsi qu'un joli décolleté et les hommes, un costume. Bien entendu, Mesdames, cette consigne n'est pas obligatoire."Pour maladroit qu'il est, ce communiqué n'a, à notre avis, qu'une exigence véritable : l'élégance. Il est ainsi demandé aux garçons eux aussi, en somme, d'être propres sur eux (le port du costume les enfermant également dans leur " virilité"), la toge étant prêtée par l'ULB aux deux sexes. L'intention sexiste des autorités de la Faculté de médecine de l'ULB est évidemment hors de propos. L'email a d'ailleurs été rédigé au sein du secrétariat de la Faculté de médecine, c'est-à-dire forcément par une femme. Le rectorat et le décanat se fendent en excuses. L'émancipation des femmes est une des clés de voûte de l'ULB et, d'ailleurs, les transgenres pourront bientôt changer leur prénom sur leur carte d'étudiant... Diantre !En réalité, c'est le politiquement correct mondialisé qui triomphe. Le même qui fait qu'un professeur mâle laisse aujourd'hui la porte ouverte lorsqu'il interroge une étudiante, de peur d'être accusé de harcèlement sexuel.Nous vivons une triste époque où il n'est plus possible de dire à une collègue qu'elle porte une jolie robe ; où il est interdit de se réjouir du retour du printemps pour voir les compas longilignes s'ébrouer sur les trottoirs. Une ère où un président de la République tout neuf (Macron) se voit immédiatement reprocher de n'avoir pas créé un ministère aux Droits des femmes.Beaucoup de femmes heureusement reconnaissent le caractère condescendant de ce pseudo-féminisme qui enferme le sexe féminin dans un statut d'éternelle minorité à protéger.