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Les données concernent toujours l'année 2014, sur base des déclarations d'un peu plus de 13.000 jeunes. Il s'agit donc d'un état de santé et d'habitudes ressentis. A la manoeuvre, toujours : le Service d'information promotion éducation santé (Sipes) de l'École de santé publique de l'ULB.En 2014, près de la moitié des élèves en fin de primaire et en secondaire déclarent "manger des fruits au moins une fois par jour", en augmentation parmi les élèves de fin de primaire depuis 2002 (de 43 à 57%). Les filles déclarent manger plus de fruits que les garçons en 5e primaire et à partir de la 4e secondaire. En 2e et 3e secondaire, on observe un lien entre niveau d'aisance matérielle, structure familiale et consommation quotidienne de fruits en défaveur des familles monoparentales et des familles moins aisées. Dans les niveaux socio-économiques supérieurs, l'orientation scolaire influe sur la consommation de fruits au détriment des élèves de l'enseignement technique et professionnel.Un légume par jourQu'en est-il de la consommation de légumes? 56,5% des jeunes interrogés en 2014 déclarent manger des légumes crus ou cuits au moins une fois par jour, une tendance également à la hausse depuis 2002. Les filles sont légèrement plus nombreuses à faire cette déclaration (62 vs 51%). Ce pourcentage est assez stable tout au long de la scolarité (entre la 5e primaire et la rhéto). Comme pour les fruits, l'aisance financière de la famille et sa structure (présence d'un père et d'une mère) influencent positivement la consommation de légumes, sauf dans l'enseignement professionnel.80% des élèves consomment au moins une fois par jour des produits laitiers, les garçons davantage. La fréquence de consommation n'est pas liée ici à l'aisance financière. Près d'un quart des élèves étudiés (fin primaire et secondaire) mangent du poisson au moins deux fois par semaine. Toutefois, on ne dispose d'aucune information sur le type de cuisson (nugget, pané, vapeur). Boiventils de l'eau? Oui, au moins une fois par jour pour 83% d'entre eux mais sans mentionner le volume (un verre, un litre, deux litres? ) tandis qu'ils sont 37% à déclarer consommer des boissons sucrées (soda...) une fois par jour. Près de 25% consomment des boissons énergisantes au moins une fois par semaine.14% mangent... quotidiennement des frites ou des chips, davantage dans les familles monoparentales, moins les filles et moins les jeunes "aisés" dans l'enseignement général. Et 13% "grignotent" tous les jours devant divers écrans (consoles, ordinateurs, télévisions). 23% se rendent au moins une fois par semaine dans un fast-food.Comme attendu, la majorité des jeunes scolarisés en FWB n'atteignent pas les recommandations relatives à l'activité physique (soit un minimum d'une heure par jour). Seuls 16% en effet remplissent cette condition, une proportion plus élevée chez les garçons. La tendance à pratiquer un sport diminue avec l'avancée dans le parcours scolaire. Ils sont toutefois 66% (75% des garçons et seulement 57%des filles) à pratiquer un sport au moins deux fois par semaine."57% des jeunes scolarisés en FWB passent au moins deux heures par jour devant la télévision les jours d'école. Cette proportion est moins élevée en 5e-6e primaire (46,4 %) qu'en secondaire (60,4 %). La proportion de jeunes passant au moins deux heures par jour devant la télévision a augmenté entre 2010 et 2014 dans l'enseignement secondaire. À l'exception des filières technique et professionnelle, la proportion de jeunes passant au moins deux heures par jour devant la télévision est plus élevée parmi les jeunes issus de famille ayant un niveau d'aisance matérielle moyen ou faible que parmi ceux issus de famille dont ce niveau est élevé."52% des jeunes passent au moins deux heures par jour sur Internet. Dans l'enseignement secondaire, les filles sont proportionnellement plus nombreuses que les garçons à surfer. Une constatation inverse pour les jeux vidéos pour lesquels 43,8% des jeunes déclarent y consacrer deux heures de chacune de leurs journées. Les jeunes ayant un niveau d'aisance matérielle moyen vs élevé y consacrent plus de temps. La jeunesse dorée va-t-elle plus souvent au musée?