Défendre une régionalisation plus poussée de l'assurance maladie ne rendra pas les soins de santé plus efficaces en Belgique, bien au contraire. D'une part, la régionalisation affecte les fondements de la solidarité. D'autre part, elle engendre une croissance exponentielle du nombre d'organes de concertation et un enchevêtrement plus complexe de réglementations et d'administration. Cela coûtera beaucoup d'argent et ce sera au détriment finalement du patient qui pourra bénéficier de moins de soins.

De plus, les soins de santé curatifs ne sont qu'une face de la médaille. Dans notre pays, il faut davantage miser sur la prévention. Avec la prévention et l'éducation à la santé (PES), la prévention constitue la base de la politique de santé. À mon avis, pour atteindre sa pleine efficacité dans notre pays, la politique de prévention doit être menée au niveau fédéral -- voire au niveau européen, de préférence.

L'agitation politique qui s'est manifestée après la position de la ministre Maggie De Block nous semble quelque peu prématurée. Nous devrions d'abord travailler sur cette politique de prévention et seulement ensuite, évaluer si une éventuelle refédéralisation offrirait des avantages et quelle en serait la valeur ajoutée pour le patient. Il reste à voir comment la sixième réforme de l'État va redessiner le paysage de la santé et ce qu'elle signifiera pour le patient à partir du 01/01/2019.

Défendre une régionalisation plus poussée de l'assurance maladie ne rendra pas les soins de santé plus efficaces en Belgique, bien au contraire. D'une part, la régionalisation affecte les fondements de la solidarité. D'autre part, elle engendre une croissance exponentielle du nombre d'organes de concertation et un enchevêtrement plus complexe de réglementations et d'administration. Cela coûtera beaucoup d'argent et ce sera au détriment finalement du patient qui pourra bénéficier de moins de soins.De plus, les soins de santé curatifs ne sont qu'une face de la médaille. Dans notre pays, il faut davantage miser sur la prévention. Avec la prévention et l'éducation à la santé (PES), la prévention constitue la base de la politique de santé. À mon avis, pour atteindre sa pleine efficacité dans notre pays, la politique de prévention doit être menée au niveau fédéral -- voire au niveau européen, de préférence.L'agitation politique qui s'est manifestée après la position de la ministre Maggie De Block nous semble quelque peu prématurée. Nous devrions d'abord travailler sur cette politique de prévention et seulement ensuite, évaluer si une éventuelle refédéralisation offrirait des avantages et quelle en serait la valeur ajoutée pour le patient. Il reste à voir comment la sixième réforme de l'État va redessiner le paysage de la santé et ce qu'elle signifiera pour le patient à partir du 01/01/2019.